samedi 25 mars 2017

Auguste Rahon, violoncelliste. Concert à Brienne le château






Vendredi 23 mars 2017, un virtuose à Brienne le château à l'invitation des Amis de la bibliothèque de Brienne.
Superbe concert du jeune violoncelliste Auguste Rahon,. Salle comble pour des suites pour violoncelle seul de JS Bach et Gaspar Cassado.
 Auguste Rahon,élève du Conservatoire de Musique de Neuchâtel, est le petit-fils du regretté Pierre Rahon, maire et conseiller général de Brienne.

vendredi 17 mars 2017

Mme Korzeniewska-Duquairoux marchande de mode à Troyes 1846

   Annonce publiée dans le Propagateur de l'Aube en novembre 1846.

La modiste Korzeniewska-Duquairoux est née  Madeleine Rosalie Duquairoux à Brienne le Château le 18 août 1814, fille d'un menuisier Jacques Gaspard Duquairoux et de Madeleine Duc.
Elle a épousé  un réfugié polonais Jean Népomécène Stanislas  Korzenewski en 1843 et elle décède  le 22 août 1907 à Asnières  âgée  de 93 ans.
Ses frères et soeurs ont fait  carrière dans la musique et l'artisanat, l'aîné Louis est un facteur de piano réputé à Paris, une soeur,  Juliette, est  modiste à Troyes et le dernier né François Duquairoux est accordeur de piano à Troyes.

Le 5 mai 1852 elle dépose une demande de brevet d'invention au secrétariat de la préfecture de la Seine à Paris pour des perfectionnements apportés  dans la fabrication des chapeaux de paille.

Son frère cadet François Duquairoux, né le 20 mars 1823 à Brienne le Château est un enfant prodige.
Il se fait remarquer par ses capacités remarquables en calcul mental.
La Société académique de l'Aube alertée missionne une délégation conduite par le savant Alexandre Leymerie pour l'examiner. Un bref compte-rendu de cet examen est publié dans les Mémoires de cette société en 1831 :
"Vous avez accueilli avec empressement la recommandation chaleureuse de M. Astruc, en faveur d'un enfant très étonnant, le plus jeune fils du sieur Duquairoux, honnête artisan de Brienne le Château. Vous ave z donc voulu, en vous chargeant des frais du voyage, voir, entendre, juger vous-même; et admis à une de vos séance. Interrogé par plusieurs membres de la société, ce mathématicien de huit ans vous a montré de fait la plus heureuse faculté pour le calcul. Vous avez en conséquence, chargé M. le professeur Leymerie de vous rendre un compte-rendu détaillé de cet examen préliminaire, vous réservant d'aviser ensuite aux moyens de cultiver avec fruits les dispositions vraiment extraordinaires de ce petit prodige."

à suivre...

Colette Bennani 1939-2017- In memoriam


 Article publié le 15 mars 2017 dans L'Est Eclair et Libération Champagne


lundi 6 mars 2017

"Cantilène nuptiale" par Pierre-Laurent Com

En 1902, Pierre-Laurent Com dédicaçait "Cantilène nuptiale pour piano" avec ses hommages respectueux à Mme Gabriel Thyébaut, épouse du notaire d'Emile Zola.

Qui était Gabriel Thyébaut ?


THYÉBAUT, Gabriel (Dienville, 1854 ~ 1922)
Fils de notaire, il fit des études classiques au lycée de Troyes. Il vint à Paris en août 1872 pour étudier le droit, obtint la licence le 19 juillet 1876 et fut admis au stage le même jour. Il soutint, le 15 , décembre 1881, une thèse de doctorat sur L'Etablissement de la mitoyenneté des murs et ses effets. ~ Reçu premier en novembre 1880 au concours de rédacteur de la ville de Paris, il entra le 21 décembre de la même année à la préfecture de la Seine comme commis-rédacteur (3e classe). En 1894, il est chef de bureau au service central des mairies; en 1896, il passe avec le même grade à la mairie du XVe arrondissement; en 1897, il est nommé secrétaire général à la mairie du XVIe arrondissement. Le 1er janvier 1907, il est promu chef de bureau de classe exceptionnelle et prend sa retraite le 1er août. Les notes de service soulignent sa compétence, ses connaissances éprouvées en matière administrative, juridique et autres, ses dons de brillant rédacteur. ~ A Paris, dès son arrivée à la pension Laveur, il se lia avec Rémy de Gourmont, Huysmans, retrouva Céard qui le présenta en 1879 à Zola. Il devint le conseiller juridique des écrivains naturalistes; il lisait et corrigeait les manuscrits que certains d'entre eux lui soumettaient. Il documenta Huysmans pour Un dilemme; Céard (qui lui dédicaça Une belle journée) pour Terrains à vendre au bord de la mer. Il renseigna Zola pour les questions de «droit», de «chicane» et de «procédure»: les notes préparatoires de sept romans de la série des Rougon-Macquart (Pot-Bouille, La Joie de Vivre, La Terre, Le Rêve, La Bête humaine, L'Argent, Le Docteur Pascal) et le manuscrit de Paris contiennent lettres et explications qui en témoignent. Dans Le Figaro du 6 juin 1896, Zola, reconnaissant sa dette envers celui qu'on appelait le «jurisconsulte des Rougon-Macquart», range Thyébaut au nombre de ses «vieux et bons amis». ~ Thyébaut, pour sa part, n'a rien publié de son vivant: Le Vin en bouteilles (1880) resta inédit jusqu'en 1956. Cette oeuvre dramatique où s'exprime un pessimisme profond est une sorte de modèle, peut-être une parodie, du genre naturaliste. Il a aussi écrit: La Découverte de l'Amérique, Le Lièvre et la tortue (adaptation de la fable de La Fontaine), Paul et Virginie, suite féroce du roman de Bernardin de Saint-Pierre, et Le Mauvais Robinson, apologue plus féroce encore. ~ Thyébaut resta toujours lié à Zola, puis, après la mort du romancier, à sa veuve: il faisait partie des intimes du salon de la rue de Rome.


samedi 4 mars 2017

Aux bords de l'Aube (souvenir de Dienville) valse pour piano 1896

  En 1896, Pierre-Laurent COM publiait cette valse pour piano chez G. Voiry à Paris.

Pierre-Laurent était né le 22 avril 1869 à Sennecey le Grand, fils d'un tonnelier, aveugle, il bénéficia d'une bourse pendant huit ans de 1879 à 1887 pour suivre les cours  de l'Institution des jeunes aveugles à Paris.
Au milieu des années 1890, il est professeur de musique, organiste, à Brienne le château proche du village de Dienville qui lui inspire cette valse pour piano.
En 1896, P-L Com publie une barcarolle pour piano "Sur les flots bleus" qu'il dédicace à l'un de ses élèves le marquis Roland de Roys.

En 1901, il épouse une jeune veuve, Isabelle Maurize, originaire du Val Perdu de Couvignon dans l'Aube dont le mari vétérinaire à Langres était décédé en 1900.
En 1903, Pierre Laurent publie chez Augustin Gay, éditeur et compositeur de musique à Vitry le François, un caprice pour piano "Papillonnage" qu'il dédicace " à ma chère Isabelle" son épouse.
Il décède le  3 octobre 1913 à Brienne le château, la déclaration de décès est faite par son beau-fils  Jules Morel, âgé de 21 ans, soldat au 46ème  régiment d'infanterie en garnison à Paris et par un ami de la famille, Maurice Paul Pacquetet, âgé de 26 ans coiffeur à Brienne.


Dienville 2007
Au bord de l'Aube