NAPIAS-PIQUET; - Lettre autographe signée adressée au très cher frère Gardèche, premier apôtre de la doctrine fusionienne. Saint-Just (Marne), le 28 octobre 1850.
, 1850
3 pp. in-4.
Propriétaire de l'ancien château du Maréchal Brune à Saint-Just, Claude-Dominique Napias-Piquet, né à Romilly en 1813établit en 1849 avec son frère Louis dit Minor, une colonie agricole et industrielle dont ils étaient les directeurs, en compagnie de Madaule et Guyard, tous deux fouriéristes. Elle comprenait 40 colons. Les manoeuvres d'un notaire aboutirent à l'expropriation et à la vente de la colonie vers la fin de 1850. Probablement déçu par l'échec de son association, Napias-Piquet se tournent vers les Fusioniens : « (...) J'ai comme vous fait la cruelle expérience des associations fondées sur des bases fausses. Je sais qu'elles ne peuvent réussir ni marcher longtemps à travers l'antagonisme des intérêts et que la communion spirituelle seule peut donner des résultats satisfaisants et durables. Nous vous offrons un hymne fusionien. Veuillez l'accepter si vous le croyez conforme à la doctrine ». Maitron II, p. 235
CD Napias-Piquet avait publié aux imprimeries de Lépine en 1849 "Transition pacifique et sûre vers un nouveau monde. Statuts Statuts d'une colonie agricole, industrielle et commerciale à fonder à Saint Just (Marne).
Membre de la Commune de Paris, il sera fusillé dans la rue en 1871. Décrié par les Versaillais, il sera touitefois présenté de façon plus modérée dans les "Episodes du Temps de la Commune de Paris 1871" publiés à Tours en 1872, par Alfred Mame et fils éditeur :
"Le citoyen Napias-Piquet, élève et ami de proudhon, ancien notaire appartenait à la classe des économistes utopistes. Il avait en médiocre estime les procédés des jeunes de la Commune et les délibérations de l'hôtel de ville, qu'il aurait voulu voir surtout dirigées sur les problèmes économiques. Le capital, la propriété, l'organisation du travail étaient ses dadas (sic)" (page 136).
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Propriétaire de l'ancien château du Maréchal Brune à Saint-Just, Claude-Dominique Napias-Piquet, né à Romilly en 1813établit en 1849 avec son frère Louis dit Minor, une colonie agricole et industrielle dont ils étaient les directeurs, en compagnie de Madaule et Guyard, tous deux fouriéristes. Elle comprenait 40 colons. Les manoeuvres d'un notaire aboutirent à l'expropriation et à la vente de la colonie vers la fin de 1850. Probablement déçu par l'échec de son association, Napias-Piquet se tournent vers les Fusioniens : « (...) J'ai comme vous fait la cruelle expérience des associations fondées sur des bases fausses. Je sais qu'elles ne peuvent réussir ni marcher longtemps à travers l'antagonisme des intérêts et que la communion spirituelle seule peut donner des résultats satisfaisants et durables. Nous vous offrons un hymne fusionien. Veuillez l'accepter si vous le croyez conforme à la doctrine ». Maitron II, p. 235
CD Napias-Piquet avait publié aux imprimeries de Lépine en 1849 "Transition pacifique et sûre vers un nouveau monde. Statuts Statuts d'une colonie agricole, industrielle et commerciale à fonder à Saint Just (Marne).
Membre de la Commune de Paris, il sera fusillé dans la rue en 1871. Décrié par les Versaillais, il sera touitefois présenté de façon plus modérée dans les "Episodes du Temps de la Commune de Paris 1871" publiés à Tours en 1872, par Alfred Mame et fils éditeur :
"Le citoyen Napias-Piquet, élève et ami de proudhon, ancien notaire appartenait à la classe des économistes utopistes. Il avait en médiocre estime les procédés des jeunes de la Commune et les délibérations de l'hôtel de ville, qu'il aurait voulu voir surtout dirigées sur les problèmes économiques. Le capital, la propriété, l'organisation du travail étaient ses dadas (sic)" (page 136).
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