Hommage à Pierre RAHON dans le site " maitron-en-ligne", version complête de la note publiée dans le Dictionnaire biographique du Mouvement ouvrier Mouvement social de 1940 à mai 1968. Tome 10 (Les Editions de l'Atelier)..
RAHON Pierre, Louis
Né le 8 août 1940 à Thiers (Puy-de-Dôme), mort le 1er février 2014 à Troyes (Aube) ; instituteur ; militant communiste, maire de Brienne-le-Château (Aube), conseiller général.
Pierre Rahon prononçant un discour
Pierre Rahon au début des années 2000.
Pierre Rahon au début des années 2000.
Fils d’un ouvrier bonnetier, d’une famille de
marchands de toiles, originaires du Cantal, et d’une institutrice
devenue gestionnaire de l’Ecole normale d’institutrices de Jullauville
puis, à partir de 1947, de Sainte-Savine (Aube), Pierre Rahon, élève du
cours complémentaire Achille Payeur de Sainte-Savine, entra à l’Ecole
normale d’instituteurs de Troyes. Pour passer le baccalauréat « série
Philosophie », il alla à l’ENI de Dijon (Côte d’Or) en 1959, comme sa
future épouse. Nommé instituteur à Fontaine les Grés en 1960, il fut
muté à Brienne. Il effectua un stage à Nancy (Meurthe-et-Moselle) pour
enseigner dans les classes de 4eme et 3eme pratiques, puis suivit une
formation en psycho-pédagogie à Reims (Marne) pour devenir rééducateur.
Il se maria uniquement civilement en avril 1963 avec une institutrice, Allemande d’origine, future communiste. En 1960-1961, elle devint assistante en République fédéral allemande pour pouvoir enseigner l’allemand dans les cours complémentaire. Ils eurent trois fils.
Membres du Syndicat national des instituteurs, Rahon et son épouse, en liaison avec les Centres d’entraînement aux méthodes d’éducation active, encadrèrent des colonies de vacances et des stages de formation de moniteurs comme instructeurs non permanents.
Il adhéra au Parti communiste français en 1960. Secrétaire de la section communiste de Brienne-le-Château, il entra au comité de la fédération communiste en 1970.
Candidat au Conseil général en 1967 et en 1973 dans le canton de Brienne-le-Château, il obtint 902 voix au premier tour de l’élection cantonale de 1979 et fut élu au deuxième tour avec 1 655 voix. Actif dans l’assemblée départementale, membre de la commission d’action sociale notamment pour le développement de l’enseignement supérieur et l’aménagement du parc d’Orient, il fut réélu en 1985 avec 1 674 voix puis 2 219 voix au deuxième tour. Toutefois, après avoir perdu son siège en 1992, il le reconquit en 1998. A nouveau membre de la commission d’action sociale, il fit aussi partie de la commission du tourisme et de l’environnement. Il ne se représenta pas en 2004. Pour les élections cantonales de 2010, il prit position clairement pour soutenir les candidats du Front de Gauche.
Candidat aux élections municipales de 1977, élu minoritaire, Rahon conduisait la liste d’union de la gauche en 1983 qui l’emporta. Dès le début, il créa et anima un centre aéré, qui remplaça la garderie. Réélue en 1989, la liste qu’il conduisait en 1995 fut battue. Il demeura conseiller minoritaire par la suite.
Pierre Rahon « jouait d’oreille et en amateur de l’accordéon, comme son père, et de la guitare par amour de Brassens » selon son épouse.
Toute la presse locale lui rendit hommage lors de la crémation, vantant notamment ses qualités pédagogiques. Jean Lefèvre, responsable de la fédération communiste, dans le mensuel communiste, La Dépêche de l’Aube, précisait « Son engagement au Parti communiste ne fut pas un long fleuve tranquille, communiste atypique certes, il restait un communiste clairvoyant, intelligent […] ». Dans son hommage au cimetière, il avait noté que Pierre Rahon n’hésitait pas à assister aux messes dominicales par goût musical !
Il se maria uniquement civilement en avril 1963 avec une institutrice, Allemande d’origine, future communiste. En 1960-1961, elle devint assistante en République fédéral allemande pour pouvoir enseigner l’allemand dans les cours complémentaire. Ils eurent trois fils.
Membres du Syndicat national des instituteurs, Rahon et son épouse, en liaison avec les Centres d’entraînement aux méthodes d’éducation active, encadrèrent des colonies de vacances et des stages de formation de moniteurs comme instructeurs non permanents.
Il adhéra au Parti communiste français en 1960. Secrétaire de la section communiste de Brienne-le-Château, il entra au comité de la fédération communiste en 1970.
Candidat au Conseil général en 1967 et en 1973 dans le canton de Brienne-le-Château, il obtint 902 voix au premier tour de l’élection cantonale de 1979 et fut élu au deuxième tour avec 1 655 voix. Actif dans l’assemblée départementale, membre de la commission d’action sociale notamment pour le développement de l’enseignement supérieur et l’aménagement du parc d’Orient, il fut réélu en 1985 avec 1 674 voix puis 2 219 voix au deuxième tour. Toutefois, après avoir perdu son siège en 1992, il le reconquit en 1998. A nouveau membre de la commission d’action sociale, il fit aussi partie de la commission du tourisme et de l’environnement. Il ne se représenta pas en 2004. Pour les élections cantonales de 2010, il prit position clairement pour soutenir les candidats du Front de Gauche.
Candidat aux élections municipales de 1977, élu minoritaire, Rahon conduisait la liste d’union de la gauche en 1983 qui l’emporta. Dès le début, il créa et anima un centre aéré, qui remplaça la garderie. Réélue en 1989, la liste qu’il conduisait en 1995 fut battue. Il demeura conseiller minoritaire par la suite.
Pierre Rahon « jouait d’oreille et en amateur de l’accordéon, comme son père, et de la guitare par amour de Brassens » selon son épouse.
Toute la presse locale lui rendit hommage lors de la crémation, vantant notamment ses qualités pédagogiques. Jean Lefèvre, responsable de la fédération communiste, dans le mensuel communiste, La Dépêche de l’Aube, précisait « Son engagement au Parti communiste ne fut pas un long fleuve tranquille, communiste atypique certes, il restait un communiste clairvoyant, intelligent […] ». Dans son hommage au cimetière, il avait noté que Pierre Rahon n’hésitait pas à assister aux messes dominicales par goût musical !
SOURCES : Archives du comité national du
PCF. —Renseignements fournis par son épouse — Notes de Jean Lefevre. —
Presse nationale et locale.
Jacques Girault.
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